Levé 6h45, pour départ à 7h30 de l’hôtel. Un taxi vient nous chercher pour aller au port où un bateau nous attend pour nous rendre tout d’abord sur les iles Uros (iles flottantes). Une heure et demi de bateau plus tard, nous voici sur ces iles. Ces iles artificielles sont toutes petites, mais nous y restons quand même une heure, alors que 10 min auraient suffit. Nous visitons, en fait, deux petites iles artificielles réservées aux touristes, car nous n’avons pas le droit de nous approcher des autres.
Nous remontons ensuite dans le bateau, pour une balade d’une heure et demi encore, pour nous rendre sur l’ile d’Amantani. Là, plusieurs familles sont sur le port et choisissent deux ou trois touristes qui vont passer la nuit chez eux. Nous sommes emmenés avec Benj et Anaïs dans une maison et c’est là que commence vraiment le cauchemar… On se rend très vite compte qu’il n’y a absolument rien à faire sur cette ile (pas de boutiques, pas de restaurants, pas de ruines incas …). De plus il n’y a pas de chauffage dans la maison dans notre famille d’accueil et que la porte de notre chambre ne ferme pas.
Nous n’avions ramené ni pc, ni musique : la panique commence à grandir. Puis à 14h nous passons à table : là, nous nous rendons compte qu’en plus, ils ne font pas bien à manger : une soupe de légumes à gros grumeaux, en entrée, et ensuite les même légumes que dans la soupe, servis avec du riz farineux, sec et sans sauce. Moralité, nous n’avons bu qu’un demi bol de soupe chacun. Benj est toujours dans le gaz avec l’altitude. A 16h30 ,je fais un volley avec le père de notre famille et d’autres jeunes, sur l’espèce de terrain de sport de l’ile. Ensuite, on retourne à la maison, continuer à s’ennuyer dans notre chambre, jusqu’à 19h, l’heure du repas tant redouté… Au menu, même soupe en entrée avec ensuite une espèce de tranche de fromage à raclette, trop longtemps laissé sur la petite poêle et froid, avec le même riz sec… Après cela, avec Anaïs, je suis allé à une fête dans la salle paroissiale éclairée d’un néon et d’une ampoule où les garçons étaient vêtus de ponchos et bonnets et les filles de l’habit traditionnel féminin de l’ile. Là, On était obligés de danser des danses folkloriques avec les péruviens de l’ile qui sentaient des pieds (mais le problème, c’est que même leurs mains sentaient les pieds….). Après une heure de pure folie, nous sommes partis nous couchés à 21h30.